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Parlons un peu de moi

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Il n'est que temps de faire un bilan de carrière au lieu d'attendre wikipédia, l'encyclopédie libre. Ainsi je me sens encore plus libre.  Michel Thomas-Penette, né le 12 avril 1946 à Paris (XIIème arrondissement) est biologiste de formation et ingénieur culturel, spécialisé dans le domaine de l’art textile. Il a occupé différentes fonctions liées à la culture et au patrimoine, en relation avec les institutions européennes. Diplômes   1964 – Baccalauréat. Mathématiques élémentaires. Lycée Auguste Renoir, Asnières sur Seine. 1967 - Licence de Sciences Naturelles, Mention Bien. Faculté des Sciences de Paris. 1968 – DEA de Biologie végétale. Mention Bien. Faculté des Sciences de Paris. 1977 - Doctorat d’Etat en Biologie végétale avec mention Très honorable et Félicitations du Jury. Université Paris VII Jussieu et Laboratoire de Biologie végétale de l’Ecole Normale Supérieure.   Fontaine Jussieu. "La bouche de vérité" et entrée de la Faculté des Sciences....

Manoel de Oliveira (2) Party

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  La délicatesse des désirs croisés Par le jeu des hasards, deux films se sont en effet croisés sur les écrans nocturnes du mois de mars : «  Party  » du cinéaste portugais est venu fracasser «  Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait  » d’Emmanuel Mouret. Vingt années d’écart entre les deux environnements amoureux et sensuels et des centaines d’années d’écart dans la mise en scène des sentiments. Tant d’écarts physiques entre les voix de violoncelles de Michel Piccoli et Irene Papas, face aux yeux doux de Camélia Jordana et à la compassion surannée de Niels Schneider et le bloc de détermination d’Emilie Duquesne à qui la programmation, quelques jours après sa précoce disparition, rendait hommage, dans toute son étendue physique.   Les commentaires sont clairs et clairement opposés : «  Dans une œuvre aussi littéraire et délicieusement verbeuse que celle de Manoel de Oliveira, Party fait figure de prototype : une heure et...

Manoel de Oliveira (1) Je me souviens du Roi se meurt

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  Je rentre à la maison L’impression que, tout soudain, un film s’adressait directement à moi. Pas seulement à moi, spectateur, mais à mon MOI construit de souvenirs qui s’éparpillent, mais que je dois rassembler. Manoel de Oliveira a fait - fort opportunément - l’objet d’une présentation sur la chaîne Arte de quatre films créés au tournant du siècle dernier vers un nouveau millénaire. En commençant par un extrait de la représentation théâtrale d’une pièce qui est si longtemps restée à l’affiche, que le titre est en quelque sorte resté imprimé sur mon front.  1962, au Théâtre de l’Alliancefrançaise , les spectateurs parisiens découvrent «  Le Roi se meurt  » d’ Eugène Ionesco . Dès le début du film, Michel Piccoli, vacille comme un clown décati, face à Catherine Deneuve éblouissante.  Il tente de garder sa couronne, après qu’un air d’orgue de barbarie ait accompagné la liste des acteurs et des responsables d’une mise en scène en partie double.  Im...